Veilleuse de la terre

Modelage, décors au pinceau et à la poire d’engobes et de colorants céramiques.
Cuisson grès à 1200 degrés.
Prix : 900 euros

Elle célèbre la force vitale, nourricière et cyclique de la nature, tout en soulignant sa vulnérabilité face aux dérèglements provoqués par l’homme. Elle incarne la terre-mère, origine de toute vie, mais aussi entité blessée, exploitée et parfois oubliée. Cette œuvre devient un vecteur puissant de symboles : la terre façonnée rappelle directement le sol nourricier, les formes pleines ou arrondies peuvent évoquer la féminité, la grossesse, la fécondité. Des textures organiques, des émaux évoquant l’eau, les racines, les feuilles ou les écorces soulignent la richesse du vivant. Le visage exprime la sérénité d’une déesse bienveillante et la douleur d’une nature meurtrie. Les éléments ajoutés en relief : arbre, fleurs, feuilles et les décors peints d’animaux stylisés à peine esquissés suggèrent le cycle de la vie, la symbiose entre les espèces ou encore l’interconnexion des écosystèmes. Mais, ces éléments interpellent de manière sous-jacente la menace écologique qui pèse sur cette mère universelle.